Écrit par - Publié le 10 Déc 2015 à 19:14

Figure du rock des vingt dernières années, le chanteur de Placebo Brian Molko fête aujourd'hui ses 43 ans. Retour sur le parcours de lu leader du groupe.

En 2016, les Placebo célèbreront leurs vingt ans de carrière et, pour marquer le coup, le groupe a prévu de quoi gâter ses fans tout au long de l’année, de la la réédition de ses albums en format vinyle jusqu’à un nouveau DVD live. Aujourd’hui, c’est le frontman du groupe, Brian Molko, qui est à l’honneur puisqu’il fête ses 43 ans. Né en Belgique de père américain d’origine française/italienne et de mère écossaise, en raison de la profession de son père, Brian est contraint de beaucoup voyager : du Libéria au Liban jusqu’au Luxembourg, où il s’installe. A 17 ans, Brian décide de déménager à Londres pour étudier l’art dramatique au Goldsmiths College, mais un jour, le destin lui fait rencontrer dans le métro son ancien camarade Stefan Olsdal, que Brian invite au club où il joue de l’harmonica pour gagner sa vie.

Stefan reste très impressionné par le talent et la voix de Brian, et les deux décident de former un groupe avec Robert Schultzberg parce que Steve Hewitt (qui deviendra le batteur des Placebo en 1996 et qui sera remplacé en 2007 par Steve Forrest) est déjà dans un autre groupe. Brian Molko a été élevé dans une famille traditionnelle qui désapprouvait ses expressions artistiques, et c’est surtout pour ça qu’il s’est révolté affichant une image androgyne, à l’aide de vernis à ongles, rouge à lèvres et fard à paupières. L’une des idoles de Brian Molko est sans aucun doute David Bowie, qui a collaboré avec lui dans l’interprétation de la chanson « Without You I’m Nothing ». Avec sa façon d’être, le chanteur a toujours voulu créer de la confusion, déstabiliser les règles établies dans l’esprit des gens autour de lui. Ce thème est exprimé intensément sur « Burger Queen », qui raconte le malaise d’un jeune introverti forcé à vivre dans un petit village.

Au fil du temps, malgré la célébrité, l’esprit de Brian Molko est resté le même : « Vous pouvez être à la fois admiré et déprimé » explique t-il « Un grand nombre de stars du rock ont souffert de cette maladie et parfois, comme cela est arrivé à Kurt Cobain, l’ont traitée avec des drogues. Il faut comprendre que c’est un problème médical, que le cerveau n’a pas d’équilibre dans la production de sérotonine. Si vous identifiez le problème, comme cela est arrivé à moi, il va se résoudre ». Ou au moins, tu l’affrontes : « Pour moi, c’était en réponse au succès et pour tromper le manque de confiance en moi-même que j’ai inventé un caractère exagéré, très confiant, mais aussi très fragile. Et j’ai fini par devenir accro à l’alcool et aux drogues. Puis je réalisais que je n’étais pas fou, mais que j’avais juste une maladie commune à nombreux artistes qui cherchent la reconnaissance et sont aussi très compliqués ».