Écrit par laredac - Publié le 16 Fév 2024 à 16:00

Huit ans après sa mort, le plus génial des musiciens anglais revient sur terre avec une réédition anniversaire, et cette fois il s'agit de"Diamond Dogs". 

C’est à se demander si David Bowie est vraiment décédé le 10 janvier 2016. Car depuis sa disparition, il ne se passe pas une année sans un « nouvel » album; entendre par là la commercialisation d’un coffret, d’un live inédit ou d’une réédition avec bonus, inédits et cadeaux pour les millions de fans à travers le monde.

La chance du Thin White Duke, c’est d’avoir enregistré quelques uns de ses plus grands disques entre 1970 et 1980. Des disques qui tous fêtent les uns après les autres leurs 50 ans, un compte rond et symbolique qui permet à chaque fois de ressortir des pépites du congélateur. Après Hunky Dory (1971), Ziggy Stardust (1972) et Aladdin Sane (1973), c’est donc au tour de Diamond Dogs d’avoir droit à un traitement de choc. Et les fans connaissent très bien ce disque, c’est celui avec le single Rebel Rebel.

La pochette la plus flippante de tous les temps ?

Conçue par l’artiste belge Guy Peellaert, la pochette de Diamond Dogs présentait à l’époque Bowie mi-homme, mi-chien. Une drôle d’idée quand on y pense, et qui avait été inspirée par le 1984 de George Orwell que Bowie pensa un temps adapter en spectacle, avant de se raviser. A la place, l’Anglais control freak décida de jouer à tous les postes en assurant à la fois toutes les parties de guitare, saxophone et clavier. Et aussi la production. Le résultat, qui annonce à sa façon l’album suivant, Young Americans, permettra à Bowie de se hisser en haut des classements grâce à des singles comme Diamond Dogs et Rebel Rebel, avec ce clip où il apparait déguisé en pirate venu de l’espace.

Cinquante ans après les faits, la famille Bowie permet de reprendre des nouvelles de ce disque, il faut le dire un peu oublié, avec une réédition prévue pour le 24 mai 2024. Au programme : une édition vinyle limitée remasterisé en half-speed et en vinyle picture gravé à partir du même master. Un cadeau à réserver aux fans hardcore, en somme, et sans réel inédit.

On attend désormais avec impatience les 50 ans d’autres disques de Bowie, notamment la trilogie berlinoise allant de Low à Lodger. On fêtera d’ailleurs bientôt les 10 ans du départ ultime de Bowie : en 2026, il aurait eu 79 ans.