Écrit par marinepn - Publié le 18 Juin 2015 à 10:15

Le grand gagnant du concours lancé par Jeux Vidéo Magazine et Europe 2 est à Los Angeles en tant qu’envoyé spécial jeux vidéo à l’E3. Découvrez le compte-rendu de son premier jour au cœur du plus grand salon de jeux vidéo du monde.

Voici venu le grand jour ! Après avoir suivi toute la matinée les conférences de Nintendo et de Square Enix, je pars enfin pour le cœur de l’E3 . Avec tous les jeux qui ont été présentés depuis lundi, j’ai bon espoir de pouvoir mettre la main sur l’un d’entre eux, notamment Fallout 4 ou bien Star Wars Battlefront. Mais une fois arrivé sur place, un vertige me prend : l’E3 est grand, TRES grand ! Pire encore, une foule compacte de journalistes, professionnels et autres fans de jeux vidéo s’amasse devant moi. Alors que je manque de me perdre plusieurs fois à l’intérieur du complexe, je me rends compte qu’il ne sera pas si facile d’accéder à tous les jeux, vu le monde dans ce salon.

L’E3 est divisé en deux parties, d’un côté les éditeurs et de l’autre côté les constructeurs (comme Sony, Microsoft ou Nintendo). De manière tout à fait aléatoire, je décide de me rendre du côté des éditeurs sachant que les deux halls sont saturés de visiteurs. Je commence par tester Call of Duty : Black Ops III, un blockbuster qui comme chaque année va se vendre à des millions d’exemplaires. Le gameplay du mode multi est vraiment agréable. Rapide, nerveux, aérien… on pourrait lui trouver beaucoup de qualités. Ce qui est sûr, c’est que l’agilité des joueurs est plus que jamais mise à l’épreuve, et c’est selon moi l’un de ses plus grands défauts puisque les joueurs dit « casual » et tous ceux qui n’ont pas des réflexes de moine shaolin risquent de se faire massacrer à chacune de leurs parties. N’ayant plus joué à un Call of Duty depuis Black Ops II, je constate quand même de nombreuses améliorations rendant le jeu attractif, comme les phases sous-marines ou les spécialisations de vos personnages avec des capacités très puissantes.

Retour sur le salon. Désormais armé de mon t-shirt Call of Duty III (gagné après le test) je pars du côté de BattleBorn, un jeu édité par 2K qui semblait bien mystérieux dans sa bande annonce. Les graphismes sont plutôt jolis, les héros ont la classe, et le jeu à l’air franchement dynamique et explosif. Au final, BattleBorn n’est autre qu’un « beat them all » à la première personne. Je ne peux pas dire que j’ai été déçu car le jeu n’a pas de défaut énorme, mais c’est loin d’être mon type de jeu préféré. BattleBorn nous donne la possibilité de faire le mode aventure en coopération et possède également un mode multijoueur, mais malheureusement, je n’ai pu tester qu’un extrait de l’aventure d’environ 10 minutes. Les allées sont toujours bondées de monde et je décide donc de me rendre à un étrange stand isolé, et surtout dépeuplé. Accueillis par des chevaliers, je suis escorté auprès du développeur du stand qui me présente Life is Feudal, un titre méconnu mais qui a attiré mon attention et m’a plutôt convaincu. Le jeu se présente lui-même comme un mix subtil entre Minecraft et Day-Z. On a à faire à un monde persistant situé au moyen-âge dans lequel vous pouvez faire de nombreuses créations à partir des ressources du monde et où vous pouvez également tuer sans pitié d’autres joueurs.

Ce qui est intéressant ce sont les idées nouvelles que ce jeu propose. Contrairement aux jeux bac à sable (dont Minecraft est le plus grand représentant), Life is feudal demande au joueur de se spécialiser en choisissant l’une des nombreuses capacités de création. Ce jeu prend donc tout son sens en multi où chacun a son style ! Dernier détour avant de conclure cette première journée : BattleCry. Par rapport aux autres jeux testés, je suis beaucoup moins enthousiaste. Ce titre n’est pas mauvais, mais il s’agit simplement d’un jeu multijoueur assez classique et voir même un peu limité. Vous avez le choix entre cinq classes différentes ayant chacune 4 capacités distinctes et s’affrontant dans des modes de jeu ultra standards, comme les matchs à mort ou la domination. En dehors des graphismes cel-shadé, BattleCry, n’offre pas grand-chose hormis de le plaisir de pouvoir démembrer littéralement votre adversaire, que voulez-vous, il faut savoir apprécier ce genre de plaisir.

Il me reste encore énormément de stand à explorer et de jeux à tester ! Demain, rendez-vous sur europe2.fr pour découvrir ma journée dans le hall des constructeurs.