Écrit par - Publié le 23 Juin 2015 à 14:49

Le plus grand salon de jeux vidéo du monde, l’E3, se tenait du 16 au 18 juin à Los Angeles. Notre envoyé spécial, grand gagnant du concours organisé par Jeux Vidéo Magazine et Europe 2, était sur place et vous raconte sa dernière journée !

Me voici donc arrivé au troisième et dernier jour de mon périple californien. La fatigue et les douleurs aux pieds commencent à se faire ressentir tout doucement, mais la passion est toujours présente ! Pour cette dernière ligne droite, je me fixe comme objectif d’essayer Star Wars : Battlefront pour rendre cette journée aussi incroyable que les deux précédentes. C’est donc parti pour deux heures de queue… littéralement. Chacun sa technique pour faire passer le temps, certains discutent avec l’inconnu juste à côté d’eux, d’autres ont apporté de quoi lire ou jouer, et quelques-uns vont même jusqu’à dormir par terre en plein milieu de la file. Moi j’ai opté pour la solution appelée « je regarde un trailer en boucle », puisque juste en face de moi, le stand d’Ubisoft diffusait les bandes annonces du prochain Assassin’s Creed, Ghost Recon ou encore Just Dance. Autant vous dire que je connais maintenant les dialogues de ces cinématiques par cœur… et même les chorégraphies de Just Dance.

1h30 plus tard… me voilà enfin arrivé devant le jeu que j’attendais avec impatience, il est temps de voir si la force est avec moi. J’ai vraiment adhéré au jeu, mais j’ai à peine eu le temps de comprendre comment marchaient les contrôles que la partie était déjà terminée. Bilan de l’expérience : une grosse défaite, un crash lamentable de mon vaisseau sur une base alliée, et la frustration de ne pas pouvoir prendre ma revanche. Bref, je serais bien resté sur ce stand, mais je dois absolument me dégourdir mes jambes tétanisées dans la file d’attente. Sur mon chemin, je croise le stand Capcom où la vedette n’est autre que Street Fighter V. Un tournoi entre amateurs est même organisé et streamé depuis le salon, tandis que des supporters s’amassent autour de la scène. Et bien entendu, une vingtaine de bornes d’arcade était disponible pour tous les joueurs en manque de pugilat. Malgré l’engouement évident autour de ce jeu, je passe mon chemin… les jeux de « baston », ça n’a jamais été mon truc.

Mon regard est attiré par quelque chose de plus anecdotique Megaman Legacy collection. Il s’agit en fait d’une simple compilation des Megaman I à VI, mais en tant que fan de la série je me laisse tenter, surtout que les quatre bornes disponibles n’ont pas beaucoup de succès. Je ne vous apprendrai rien de bien neuf à ce sujet, le jeu est très bien, mais aussi très dur. Après une dizaine de morts stupides et une quinzaine d’échecs cuisants sur les différents boss, j’abandonne et je pars vers un endroit où les jeux sont plus simples. Au final, je ne suis pas allé bien loin, puisque je me suis arrêté devant Resident Evil Zero HD. Là encore, il ne s’agit que d’un remake d’un jeu sorti 12 ans plus tôt. Mais le fait de tuer deux ou trois zombies me détend, et le décor sinistre crée sur le stand valait la peine de se déplacer. Après une pause déjeuner bien méritée, je me dirige du côté de chez Nintendo pour prendre quelques photos. Une dizaine de clichés plus tard, je prends mon courage à deux mains et m’insère dans la queue pour jouer à Super Mario Maker. Le jeu en lui-même me fait déjà envie, et le fait de voir les animateurs créer des niveaux extrêmement durs et les faire essayer à des joueurs innocents était assez hilarant. Plus qu’une demi-heure avant la fermeture définitive de l’E3 2015.

Ma journée a été bien remplie et je décide de me vider la tête sur l’un des jeux les plus crétins qu’il m’ait été donné de jouer : « I am Bread ». Pour ceux qui ne connaissent pas, vous incarnez une tranche de pain (!) qui cherche à se faire toaster par tous les moyens possibles et imaginables. Mais vous n’avez pas de bras, ni de jambes, du coup vous devez vaguement ramper par terre et grimper sur différentes surfaces en évitant un maximum de traîner dans la saleté. C’est extrêmement dur, les contrôles sont horribles, mais voir votre tranche de pain tomber dans la litière du chat après avoir escaladé pendant deux minutes une étagère, façon Rambo, est franchement drôle.

Maintenant que mon toast est prêt, je peux quitter l’E3 l’esprit tranquille, avec énormément de souvenirs, énormément de plaisir, mais aussi énormément de courbatures. Je n’ai plus qu’un seul souhait en partant d’ici : Revenir à Los Angeles pour l’E3 2016 ! A bientôt sur europe2.fr pour lire mon bilan de ces trois jours hors du commun.