Une image jugée dégradante et lourdement sexualisée
Sur cette cover, Sabrina Carpenter est en robe courte, à genoux, dans une posture ultra-submissive, pendant qu’un homme (hors champ) lui tire les cheveux. Visuellement, c’est fort… mais pour beaucoup, c’est surtout dérangeant. Certains y voient une glorification des rapports de domination, une objectification assumée, voire une esthétique limite fétichiste. Les critiques fusent, notamment sur X, où beaucoup parlent de sexualisation à outrance, voire de “fantasme dangereux”. Même certaines associations ont dénoncé un visuel “dégradant”, surtout dans un contexte où l’industrie musicale est scrutée sur ces sujets.
Provocation consciente ou satire intelligente ?
De l’autre côté, pas mal de fans défendent une autre lecture : et si Sabrina Carpenter se servait justement de ces codes pour mieux les détourner ? On connaît son sens du second degré, son univers pop kitsch et hyper référencé. Certains parlent même d’un “piège visuel” : choquer pour interpeller, et ensuite balancer un contenu critique, comme avec Manchild, son titre sur la masculinité toxique.
Qu’on aime ou pas, cette pochette fait parler — et ça, c’est déjà un statement artistique en soi. Reste à voir si l’album, prévu pour le 29 août, poursuivra cette démarche provoc’ ou dévoilera une autre facette du personnage. En tout cas, Sabrina Carpenter n’a pas fini de faire jaser.