Noel Gallagher : Who Built The Moon, un album dynamique et surprenant (critique)

Pour célébrer ses cinquante ans, Noel Gallagher s’est offert son troisième album solo – un album réussi et qui, visiblement, semble être l’un de ses meilleurs en 20 ans. 

Quelques semaines à peine après la sortie de As You Were – premier album de son frère Liam -, Noel Gallagher est de retour avec Who Built The Moon ?, un troisième opus on ne peut plus réussi. Encore une fois, le chanteur britannique s’est entouré de son groupe, The High Flying Birds. Enregistré à Londres mais aussi à Belfast, ce nouveau disque explore de nouveaux horizons qui, inévitablement, l’éloignent de l’ère Oasis.

On se souvient qu’il y a quelques semaines, il dévoilait le clip de Holy Mountain pour promouvoir ce nouveau disque. Ce premier morceau nous annonçait un album ambitieux, dansant et qui clairement, empruntait aux 60’s. Pour Who Buit The Moon, Noel Gallagher a choisi de travailler avec David Holmes (un producteur électro) et ça, on le ressent avec des morceaux comme She Taught Me How To Flyun hymne disco rock qui devrait se placer parmi les morceaux favoris du public.

Ceux qui ne jurent que par les années 90 seront ravis de trouver des morceaux comme Black & White Sunshine ou The Man Who Built The Moon. En écoutant ces deux titres, on réalise qu’il ne s’est pas complètement détaché de la musique qui, il y a 20 ans, a fait son succès. La britpop est dans les gènes des frères Gallagher, c’est un fait. Mais la nouveauté ici, c’est que Noel Gallagher ne se cantonne pas qu’à un seul style musical : tantôt psyché, tantôt blues… Who Built The Moon est un album nuancé qui explore tous les genres et qui s’inscrit parmi les meilleurs de Gallagher. Mention spéciale pour Dead in The Watermorceau qui, auprès des fans, a fait l’unanimité.

Aussi, les fans français devraient adorer It’s a Beautiful World. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’on y décèle du français, justement. Who Built The Moon est un album dynamique, le genre de disque qui prouve que même à 50 ans, un artiste est capable de se réinventer et de prendre des risques.

A RETENIR

En avril prochain, Noel Gallagher sera à l’Olympia pour défendre ce nouvel opus. Rendez-vous les 03 et 04 pour découvrir Who Built The Moon en live.

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