Écrit par - Publié le 05 Juil 2016 à 08:15

Le groupe pop rock déjanté franco-californien revient avec "À La Folie", leur nouvel opus. Pour cela, ils nous ont livré quelques secrets et on se peut s'empêcher de les aimer, à la folie.

Vous les avez découverts en 2008, avec la sortie de leur deuxième clip, « Live Good ». Les Naive New Beaters, qui étaient invités dans le Lab Europe 2 en compagnie de Meghan Trainor Ce trio déjanté rock-électro-rap a pour réputation de délivrer des concerts remarquables grâce à leur énergie débordante, leur talent de musicien incomparable et leur esprit totalement déjanté. Après avoir conquis le coeur de nombreux fans avec des mélodies inoubliables et des clips givrés, les Naive New Beaters sont de retour avec un nouvel album, et un clip ingénieux à 360°, si visuellement et musicalement bon qu’il faille le regarder des dizaines de fois. « Heal Tomorrow » en duo avec la talentueuse Izia est déjà un tube, et leur nouvel opus « À La Folie » qui sortira le 22 juillet, nous rend chaque jour un peu plus impatients. Europe 2 a eu la chance de les rencontrer, pour une interview des plus totalement déjantée !

« Les maisons de disques ont commencé à s’intéresser à nous après le clip de « Live Good ». C’était en 1982, quand le clip a bien tourné sur Internet… »

europe2.fr : Hello les Naive New Beaters, c’est un plaisir de vous avoir avec nous. Pour commencer, qu’est ce qu’on pourrait dire à un fan de musique qui ne vous connait pas ?

David Boring : On est des gars sympa qui aiment le fromage fondu et qui font la meilleure musique du monde, c’est ok ? (rires) Non ne mettez pas ça !

V.R : À quel moment avez-vous su que vous vouliez faire de la musique votre métier ?

David Boring : C’est au moment où l’on a pu, lorsqu’on nous l’a proposé et que les maisons de disques ont commencé à s’intéresser à nous, notamment après le clip de « Live Good », qui correspond à notre deuxième clip. C’était en 1982, quand le clip a bien tourné sur Internet…

Eurobelix : On a toujours fait de la musique pour essayer d’en faire notre métier, en étant professionnel entre nous mais on s’est rendu compte qu’il y avait plus professionnel que nous pour nous aider.

« On a pas adhéré au début, mais finalement, on a fait la première vidéo en 360° pas chiante ! »

V.R : Comment vous est venu l’idée d’un clip à 360° ?

David Boring : C’est l’idée de notre ancien directeur de label qui vient de démissionner, si tu nous écoutes Julien ! Il nous a donné cette idée, qu’on a trouvé dépassée sur le moment. On se disait que plus personne n’en voulait. Lorsqu’il nous l’a proposé, il n’y avait que 3 clips en 360° qui existaient à peine. On a pas adhéré au début, mais finalement, on a fait la première vidéo à 360° pas chiante ! (rires)

V.R : Comment s’est passée la création de musique chez vous ?

D.B : Pour cet album, c’était beaucoup plus différent parce qu’on était en autarcie tous les trois, avec une sorte de pouvoir dirigé à trois; on s’est enfermé dans le manoir de Eurobélix, en Ardèche. Il y avait une piscine mais c’était au mois de janvier. On a aussi enregistré en Chine et en Argentine mais ça c’est pas vrai.

V.R : Un artiste avec qui vous aimeriez collaborer ?

D.B : On a croisé Francis Lalane a l’aéroport, on a pris un selfie avec lui, et ça nous a donné quelques idées. Sinon on a déjà collaboré avec plusieurs artistes dans le cadre d’une mixtape entre nos albums avec le concept « un morceau, un invité ». On a pu collaborer avec Oxmo Puccino, Adrien Gallo etc. On aimerait bien collaborer avec Kanye West, Paul McCartney, Beyoncé, Slash.

V.R : À quel moment avez-vous la pression ?

David Boring : Avant chaque concert, j’ai des nausées.

Eurobélix : Quand on est filmé aussi, ça fou la pression.

V.R : D’ailleurs, en parlant de pression, pourquoi avoir créé une bière ?

Martin Luther B.B. King : Parce qu’on avait soif. On voulait aussi concurrencer les groupes de métal qui faisaient déjà leur propre bière.

V.R : Si vous étiez à la tête d’une radio, que diffuseriez-vous ?

Eurobélix : À votre avis ! (rires) Si on était à la tête d’une radio, on changerait le nom pour l’appeler la Naive New Beaters Radio. J’aimerais passer du rock année soixante / hip hop / rap français

David Boring : « Je passerais de la musique Old school, Hip Hop et des meufs qui chantent.

Martin Luther B.B. King : Je prends le reste du rock 70’s juste qu’à 90’s.

« On a aussi enregistré en Chine et en Argentine mais ça c’est pas vrai. »

V.R : Quelleest votre devise dans la vie ?

David Boring : Souris quand même, impose ta chance, sers ton bonheur, va vers ton risque, le risque est la condition de tout succès etc…

Martin Luther B.B. King : C’est pas RBR plutôt ? Respect / bienveillance / reconnaissance. C’est notre technique quand on commence à se prendre la tête « Hey, salut, RBR ».

V.R : Quel est le titre que vous auriez aimer composer ?

David Boring : « Under pressure » de Queen et David Bowie.

Martin Luther B.B. King : « Life on mars », de David Bowie.

Eurobélix : « Come Together », des Beatles.

V.R : Qu’est ce que vous aimeriez dire à vos fans sur Europe 2 ?

David Boring : Appelez le standard et dites-leur « bonjour, on veut davantage de Naive New Beaters ». Et on aimerait leur dire qu’on les aime. RBR !