Écrit par thomasm - Publié le 15 Juil 2015 à 08:20

L'édition 2015 de Musilac s'est conclue de manière épique avec le groupe Muse en très grande forme. europe2.fr y était. On vous a préparé un live-report pour l'occasion.

Cette année, les organisateurs de Musilac ont mis les petits plats dans les grands. Un Before mené par Johnny Halliday, trois jours de folie à la programmation stellaire et, cerise sur le gâteau, un Bonus Day avec Muse en tête d’affiche, excusez du peu ! Et ce concert de Muse à Musilac 2015 parlons-en sur europe2.fr ! C’est le sergent de « Drill Sergeant » qui nous accueille sur la scène Lac avec ses invectives. Puis le groupe britannique prend place sur scène, Dominic Howard derrière la batterie, Chris Wolstenholme à la basse et bien sûr Matt Bellamy à la guitare et aux chants. Le groupe commence avec un « Psycho » tout droit sorti de leur nouvel album, Drones, sorti il y a un peu plus d’un mois. Ce soir là, Musilac est complet et ça se voit. Impossible de faire un pas devant l’autre devant les scènes jumelles du festival. Et les Musers ont fait le déplacement pour nous garantir une ambiance parfaite pour ce concert très attendu.

Muse enchaîne avec le riff si reconnaissable de « Supermassive Blackhole » qui vient faire vibrer tous les fans réunis à Musilac. Le groupe a bien l’intention de retracer une partie de sa discographie avec ce concert tout en donnant la part belle à son tout dernier album : Drones dont « The Handler » arrive bien vite et est immédiatement reconnu par le public. Matt Bellamy s’amuse à la guitare et joue avec les spectateurs, pendus à ses notes, avides de découvrir le nouveau titre que le groupe va lui faire redécouvrir dans cette ambiance si particulière. « Plug In Baby » s’impose en passage obligé et fait l’objet d’une véritable ovation de la part du public chauffé à blanc.

Première déviation d’un set très similaire à celui du Main Square Festival 2015, Muse nous offre un retour vers son premier album, Showbiz, avec « Uno ». Toujours avec cette volonté de découvrir le potentiel de leurs nouveaux titres en live, Muse continue avec un « Dead Inside » monumental dont les beats résonnent encore dans toutes les têtes. À peine le temps de dire ouf que le groupe passe déjà à l’immense classique « Hysteria » qui n’oublie pas de déclencher de véritables mouvements de foule. Celui-ci se conclut d’ailleurs par le riff de « Back In Black » réinterprété par Bellamy himself. C’est ensuite à Dom et Chris de briller l’espace d’un « Munich Jam » de folie.

Matt Bellamy passe au piano pour une interprétation live de « Citizen Erased » et du très célèbre « Apocalypse Please ». Un vrai bonheur, tout comme la folie qui se déclenche lorsque se font entendre les premières notes de « Supremacy » suivi de près par « Starlight » et « Time is Running Out » dont les refrains sont chantés quasi intégralement par le public toujours au point niveau paroles. En fin de set, Muse a ménagé un triptique spécial Drones avec « Reapers » et « Mercy ». C’est d’ailleurs sur « Reapers » que Muse décide de jeter d’énormes ballons noirs dans la foule, métaphores de ces drones tueurs dont parle la chanson.

L’espace de quelques secondes, Muse retourne en coulisses, laissant le public appeler le rappel de ses vœux. Muse ne pouvait décemment pas nous laisser sans nous jouer l’immanquable « Uprising » qui sait parfaitement faire réagir le public. Puis vient le final présenté par Chris Wolstenholme à l’harmonica avec un hommage à Ennio Morricone qui lance avec goût un « Knights of Cydonia » tout simplement dantesque. À Musilac 2015, Muse a une nouvelle fois montré tout son talent avec un spectacle bien rôdé et une setlist qui ne laisse rien au hasard. Une fois le concert terminé, le groupe reste quelques instants face à son public comme pour absorber tout l’amour qui s’en dégage. Matt Bellamy conclut, « Nous aimons la France » et, pas de doute là-dessus la France le leur rend bien.