Écrit par marinepn - Publié le 14 Oct 2015 à 08:01

En presque vingt ans, Muse s'est créé une fanbase des plus solides. Seulement, être Muser, c'est quoi ?

Dans le monde impitoyable du rock, il y a ce que l’on appelle les fanbase. Bien sûr, on retrouve ce type de groupe dans tous les genre musicaux, ce n’est pas non plus une exclusivité réservée aux formations ne jurant que par les riffs incontrolables et les percussions. A l’heure actuelle, les groupes ayant un back up aussi puissant se comptent sur les doigts d’une main ; Linkin Park, Blink 182, Sum 41 ou encore Muse font partie de ceux-là. Parce que même si l’ère numérique a rendu la musique consommable et, de ce fait, presque jetable (qui n’a jamais viré une playlist de sa plateforme de streaming, simplement pour la remplacer par un album ?), certains groupes continuent d’exister. Ils perdurent, s’imposent et l’engouement ne désemplit pas ; jamais. C’est le cas de Muse dont les fans sont plus qu’actifs. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou lorsqu’ils se produisent sur scène, ceux qui se nomment les « Musers » sont toujours là, fidèles au poste. D’ailleurs si Muse se produit à Glastonbury en 2016, nous sommes prêts à parier que des milliers de personnes feront le déplacement jusqu’en Angleterre. Parce que c’est aussi ça, aimer un groupe. Voilà pourquoi chez europe2.fr, nous nous sommes interrogés sur la vie de fan en général et -plus particulièrement sur la vie de Musers. Au final, ça ressemble à quoi ?

se lever aux aurores pour avoir ses places de concert

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les concerts de Muse annoncés à Bercy soient sold out. Résultat, de nouvelles dates ont été ajoutées. A bien y réfléchir, on se fout de mettre le réveil à 5h du matin pour être parés lors de la mise en vente. Par contre, quand il faut aller travailler ou aller en cours, ce n’est pas la même chose.

parcourir l’europe pour les voir en live

Et en plus, ça fait voyager.

compter les jours avant la sortie d’un album

Le teasing de Drones sur les réseaux sociaux revenait purement et simplement a de la torture.

Camper devant Europe 2 pour les apercevoir cinq minutes

Parce que même si ce n’est que mercredi, nous avions envie d’un Throwback.

Ce que l’on nous ne dit pas, c’est qu’être fan, ce n’est pas juste un passe temps. En général, on tombe amoureux d’un groupe relativement tôt. Pour Muse, les fans de la première heure ont découvert Showbiz il y a quinze ans. Quinze ans. Autrement dit, ils ont grandi, évolué et surtout, ils se sont construits avec Muse. C’est peut-être éxagéré pour certains mais pourtant, c’est la vérité. Quand on y réfléchit bien, passer autant de temps « avec » un groupe signifie le laisser faire partie de nos vie, voir même de laisser sa musique nous donner une identité. Alors bien sûr, c’est un concept qui peut parfois échapper, certains ne comprennent pas qu’on puisse traverser l’Europe, simplement pour un concert. Seulement, c’est un peu ça, être un Muser (ou même un membre de n’importe quel autre fan base) ; c’est faire des kilomètres, simplement pour rendre un dixième de ce que le groupe a pu donné. Alors la prochaine fois que vous voyez quelqu’un faire une crise de nerfs parce qu’il n’a pas sa place pour le concert de Bercy, gardez une chose en tête ; Si vous n’êtes pas Muser, vous ne pouvez pas comprendre. C’est aussi simple que ça.

Quand quelqu’un écorche le nom de Christopher Wolstenholme devant vous

« J’ai l’air calme mais je t’ai déjà tué quinze fois, de quinze façons différentes. »

Quand on ose vous dire « ils ont changé depuis le premier album, non ? »

« Et toi, t’es pas devenu plus moche avec le temps ? ». Ils n’ont pas changé, ils ont évolué et testé de nouveaux sons, nuance.

Quand on vous propose de sortir le soir où ils passent dans une émission française

« Je peux pas, j’ai poney ».

Quand vous tombez sur Supermassive Black Hole a la radio

AMEN !