Écrit par marine pineau - Publié le 12 Sep 2022 à 19:35

Alors que Moby nous revient avec This is not our world, zoom sur trois ses morceaux cultes.

Moby est de retour ! L’artiste de 57 ans nous revient avec une collaboration engagée : This is Not Our World invite Nicola Sirkis (leader d’Indochine) et appelle le monde à se pencher sur une situation climatique plus que catastrophique : « Nous savons aujourd’hui que la Terre n’est pas le centre de l’univers. Pourtant, les gens s’accrochent toujours à cette idée que les humains sont l’espèce la plus importante de la planète. Mais l’humanité ne survivra que si nous respectons enfin les autres créatures qui vivent autour de nous. Si nous continuons à détruire leurs habitats, si nous continuons à détruire leurs vies, nous mourrons », a t-il confié à Télé 7 jours.

Au fil de sa carrière, Moby nous a offert quelques classiques : de Natural Blues à Lift Me Up, retour sur quelques morceaux cultes :

  • Natural Blues : cinquième single issu de l’album Play, Natural Blues est un remix complet de Trouble Soi Hard (de Vera Hall, sorti en 1937). Côté clip, Moby a pris soin de nous offrir deux versions : dans la première, l’artiste se glisse dans une version âgée de lui-même qui, depuis sa maison de retraite, se replonge dans ses souvenirs. Au casting, l’on retrouve notamment l’actrice Christina Ricci dans le rôle de sa mère. Dans la seconde version, Moby met en scène un personnage qui lui est cher, Little Idiot.
  • Why Does My Heard Feel so Bad ? Ce morceau est -aussi- à retrouver sur l’album Play. Et justement, dans le clip, les fans retrouvent Little Idiot.
  • Lift Me Up : retour en 2005 ! Moby sortait l’album Hotel et pour le porter, il a notamment choisi Lift Me Up en guise de single : «  »Lift Me Up » traite de la propension humaine à éteindre nos fonctions cognitives supérieures, critiques et rationnelles et à dégénérer volontairement et avec enthousiasme vers un état tribal atavique dans lequel nous ne jugeons pas les choses d’un point de vue empirique et rationnel, mais plutôt d’un point de vue limbique, féral et tribal », expliquera t-il sur son site officiel. « Il s’agit également de la façon dont les chefs religieux et les dirigeants politiques (ainsi que les artistes, mais, espérons-le, d’une façon relativement bénigne) jouent sur la volonté des gens de se perdre dans un comportement atavique, tribal, collectif et irrationnel ».

Celui qui s’offre actuellement un retour en force dans les classements français n’a pas fini de nous épater : bientôt, il collaborera avec Mylène Farmer.