Écrit par nadianeg - Publié le 17 Jan 2017 à 10:15

Après 4 ans d’absence Bonobo revient en force avec le super Migration, un album marqué par ces différents voyages et dans lequl

Vendredi 13 janvier c’était la journée des grands retours, celui de The XX avec leur troisième album, I See You, après 5 ans d’absence, mais aussi celui de Bonobo. 4 ans ont passé entre The North Borders et Migration, et à l’instar de Fakear, qu’on avait d’ailleurs découvert en première partie de Bonobo en novembre 2014 aux Folies Bergères, l’anglais Simon Green est inspiré par les grands espaces. Sur ce nouvel opus, les collaboratrices de ces derniers albums, Andreya Triana et Szjerdene, ont disparu faisant place à des voix masculines, à l’exception de Nicole Miglis. On retrouve sur cette album celles du duo Rhye, les chants marocains d’Innov Gnawa et un certain Nick Murphy. L’ex Chet Faker a lui aussi connu quelques migrations, passé de mélodies folk soul à des envolées plus franchement électroniques, pas étonnant dès lors de le retrouver sur No Reason qui est par ailleurs peut être la chanson la plus rythmée de Migration !

Bonobo reste fidèle à la ligne qu’il s’est fixée, il y a 17 ans. Celle d’une electro dépouillée, tendance ambient, et pas du tout destinée au dancefloor. Le producteur préfère ciseler de petites pépites planantes, à la limite de la transe comme sur le titre Bambro Koyo Ganda. Concernant le nom de son album l’anglais explique que  » C’est intéressant de voir comment une personne va avoir de l’influence sur une partie du monde et partir avec cette influence et toucher une autre partie du monde. Avec le temps, les identités des lieux évoluent ». Migration est donc une exploration de multiples territoires (Kerala, Ontario..) réinventé par Bonobo. Ce dernier explique « La vie a des moments de haut, de bas, de fureur et de calme, de beaux moments et de moments laids. La musique est un reflet de la vie ». Autant d’idées que l’on retrouve dans cet album qui brasse délicatement plusieurs ambiances.