Écrit par nadianeg - Publié le 30 Nov 2017 à 15:30

Jamiroquai a secoué l'AccorHotels Arena de Paris à grands coups de tubes ! 2h de show entre disco, funk, psyché et acid jazz ! 

En mars dernier, Jamiroquai lançait sa tournée du côté de la salle Pleyel à Paris et pour sa dernière date française, le groupe s’offrait le mercredi 29 novembre l’immense salle de l’AccorHotels Arena. 20 000 personnes étaient réunies pour applaudir le groupe anglais qui a conquis la planète à la fin des années 90 et dans les années 2000 avec des titres « acid jazz » soit un genre musical mêlant funk, disco, jazz et soul. 25 ans que la bande de Jay Kay, charismatique leader de la formation à géométrie variable, fait danser les foules aux sons de ses tubes intemporels. Jamiroquai jouait à guichets fermés ce soir là devant un public composé à majorité de trentenaires et quadras. Bien que les anglais soient restés silencieux pendant sept ans entre Automaton (03/2017) et leur précédent opus, leurs fans ont répondu présents à l’appel.

Jamiroquai a toujours eu le regard fixé vers l’espace et les mondes virtuels, son dernier album Automaton, abordait beaucoup les questions de la robotisation, de l’automatisation du travail et des intelligences artificielles. Le concert s’ouvre donc sur un prélude où l’écran géant fait défiler des images, un peu angoissantes, qui collent parfaitement au sujet du single éponyme de l’album. Jamiroquai apparaît alors avec en tête un Jay Kay qui a troqué son habituelle crête iroquoise pour une casque imprimé en 3D émettant des lumières. Le dernier album de Jamiroquai a beaucoup été comparé au son des Daft Punk, l’avalanche de synthés et les beats robotiques n’étant pas sans rappeler l’oeuvre des français. Sur scène le groupe a surtout fait la part belle à leurs tubes de toujours, moins clivant.

La partition de Jamiroquai fut un sans faute, de Little L à Space Cowboy en passant par Alright, Don’t Give Hate A Chance, Cosmic Girl et Caned Heat, aucun tube n’a été oublié ou presque (on aurait pas dit non à un petit You Give Me Something en live ceci dit). Les pépites du nouvel album n’ont pas été oubliées, dont le joli et émouvant Carla, un titre écrit pour la fille de Jay Kay, qui fêtait la veille ses 3 ans. Le concert s’est fini sur l’irrésistible Love Foolosophy et un rappel avec le prophétique Virtual Insanity. Ce qui n’était pas virtuel hier soir c’est bien la présence scénique de Jay Kay, le dynamisme du groupe et la joie du public de retrouver tout ce beau monde !