Écrit par marinepn - Publié le 26 Avr 2016 à 14:45

Cette édition 2016 serait-elle l’une des meilleures que l’on ait vues ? C’est bien probable. Bien que Coachella soit synonyme de perfection artistique et musicale, certains facteurs placent cette édition au dessus des autres.

Festival mythique, Coachella est réputé pour amasser des milliers de curieux et de mélomanes. Il y a ceux qui y vont pour être vus, ceux qui viennent pour le line-up toujours parfait et enfin, ceux qui s’y rendent parce qu’aller à Coachella, c’est sur la liste de chose à faire avant de mourir de n’importe qui. Nous avons beau avoir de très bon festivals dans l’hexagone, celui-ci réveille indéniablement chez certains des fantasmes de rêve américain – la Californie, sûrement. Le cru de cette année nous promettait des shows incroyables, presque mémorables. D’abord, on notera la réformation des Guns ’n’ roses qui s’apprêtent à repartir en tournée ainsi que la réunion de N.W.A. Des évènements qui, pour les festivaliers ne sont pas que de simples anecdotes.

Autre fait marquant de cette année, la présence de Sia. Habituée des plateaux de télévision, la chanteuse australienne fait pourtant son maximum pour se cacher de tous. Perruques, effets visuels et autre noeuds énormes, Sia ne recule devant rien pour entretenir le mystère. Bien sûr, elle a déjà joué sur scène au cours de sa carrière mais soyons honnêtes, la dernière fois remonte à bien longtemps. Alors quand il a été annoncé qu’elle serait à Coachella, l’engouement était déjà là – il fallait la voir. Même Jared Leto l’a recommandée, c’est dire. Au final, Sia n’a pas déçu et a livré une performance incroyable. Fidèle a elle-même, elle s’est cachée mais côté technique, il n’y a rien à redire. En fait, elle a été tellement surprise par le public réceptif et affectueux qui l’a acclamée qu’elle envisagerait de partir en tournée. Attention, rien n’est confirmé – ce ne sont que des murmures, des bruits de couloir, des rumeurs.. appelez ça comme bon vous semble. Toujours est-il que de rêve, nous sommes passés à une éventuelle réalité.

On l’évoquait au dessus, cette année, Coachella a été lé théâtre de quelques réformations prestigieuses. Guns ’n’ Roses ou N.W.A, il n’y avait qu’à choisir. Les férus de rap ont pu apprécier de retrouver un groupe qui avait déserté nos radars depuis 27 ans tandis que les rockeurs se sont déchaînés sur Out ta Get Mequi s’est d’ailleurs ajouté à la setlist. Deux groupes mythiques, deux genres différents et des milliers de festivaliers en délire – la recette d’une édition à succès.

Au delà de tout ça, il faut noter que cette année, chaque artiste a tenu à rendre hommage à deux mythes disparus – David Bowie et Prince. Disparus prématurément, ils ont contribué à l’histoire de la musique comme J.K Rowling à la littérature britannique ou Picasso à l’histoire de l’art. Que ce soit le Life on Mars de Bowie ou le Controversy de Prince, leurs oeuvres respectives sont gravées dans les mémoires et maintenant, dans les smartphones de ceux ont assisté aux shows de LCD Soundsystem ou d’Ellie Goulding – entre autres. De là à dire que cette édition fût la meilleure de la décennie, il y a un monde (quand on sait que Pharrell Williams ou encore Muse sont passés par l’Indio, difficile de vraiment choisir une année qui soit au dessus des autres). Mais clairement, Coachella a, une fois de plus, gagné son trophée de meilleur festival du monde.