Écrit par marinepn - Publié le 26 Jan 2015 à 11:43

De retour avec Curio City, Charlie Winston s'impose définitivement comme un artiste incontournable de la scène pop/folk. Forcément, europe2.fr se devait de se pencher sur le sujet.

S’il fallait résumer Curio City, il faudrait dire que Charlie Winston a livré son meilleur album depuis ses débuts, sans exagération. Pour beaucoup, Charlie Winston est l’artiste au chapeau, celui qui chante Like A Hobo. Seulement avec cet album, il s’impose comme un artiste accompli et signe son opus le plus personnel. Dans l’interview accordée à europe2.fr, le Britannique s’est livré quand à la composition de Curio City. S’il a eu besoin de prendre du recul et de retourner à ses racines Britanniques, il aura fallu deux ans pour que l’opus voit le jour.

S’il démarre calmement avec Wilderness et Truth, il n’y a aucune raison d’être surpris. Pour préparer la sortie de Curio City, Winston avait déjà dévoilé ces deux titres. Pourtant, l’album a son univers propre, son atmosphère et ces deux morceaux forment une parfaite entrée en matière. Mais ne vous laissez pas bercer puisque Just Sayin’ vient relever tout ça et donne une réelle dynamique à l’album. Ici, Charlie Winston renoue avec la musique qui l’a fait connaître et les amoureux de Like A Hobo ne devraient pas être déçus. Pour faire simple, Curio City est comme un voyage. En fait, c’est le genre d’album à écouter lors d’un road trip, seul en voiture au milieu de grands espaces. Et le mieux pour accompagner l’expérience, c’est d’écouter Say Something.

Avec Another Trigger, Charlie Winston nous plonge dans une ambiance Far Ouest. Non, le dandy au penchant Cow Boy que vous avez toujours connu n’est pas mort, au contraire : il revient en puissance. Avant la sortie de Curio City, l’artiste avait déjà présenté cet opus comme plus personnel qu’il n’ait jamais sorti. Au final, on se rend compte que c’est vrai : titre après titre, Charlie Winston nous entraîne dans son univers et le mieux, c’est qu’on peut même relever dans cet album une certaine chronologie. Il s’écoule naturellement, comme une journée. Les titres s’enchaînent, comme des heures ou des minutes et sans que l’on ne s’en rende compte, Curio City est déjà fini. Bien sûr, on en voudrait plus. Mais les douze titres originaux de l’album se suffisent à eux-mêmes. Charlie Winston est bel et bien de retour et ceux qui l’ont vu à la Gaîté Lyrique lors de son live exceptionnel ne peuvent qu’acquiescer.