Real Housewives of Beverly Hills : On vous explique tout sur la téléréalité phénomène aux Etats-Unis !

Elles sont riches, elles sont célèbres, elles figurent parmi les femmes les plus influentes de leur communauté et surtout, leur vie est pleine de rebondissements. Alors que la douzième saison entame tout juste sa diffusion outre-Atlantique, The Real Housewives of Beverly Hills (que l’on peut traduire par « les vraie femmes au foyer de Beverly Hills ») est devenu en quelques années l’un des formats les plus populaires de la franchise. Présenté comme un docu-soap, l’émission suit la vie quotidienne de plusieurs femmes au foyer et épouses américaines résidant à Beverly Hills, en Californie. Mais pas que. En effet, rien qu’aux Etats-Unis, le show compte pas moins de dix versions dans des lieux comme Dallas, New York, le New Jersey ou encore Miami. Un format avec des françaises vivant en Amérique avait brièvement été tenté il y a plusieurs années mais sans succès. Aux dernières nouvelles, des producteurs seraient en train de renouveler l’expérience en créant une version made in France mais à Paris. Rien a officiellement été confirmé pour le moment.

Si l’émission pourrait ne pas fonctionner dans l’hexagone, elle cartonne déjà aux Etats-Unis, où certaines de ces « housewives » sont devenues de vraies figures publiques qui enchaînent les couvertures de magazine aussi vite que les projets pour monétiser leur récente célébrité. Parmi ces dernières, Kyle Richards, douze saisons au compteur, autant de querelles avec ses camarades et un mari agent immobilier dont les ventes se chiffrent en plusieurs centaines de millions de dollars. Fait anecdotique mais non moins important, cette quinquagénaire est également la tante de Paris Hilton. Une ligne de son CV qu’elle n’hésite pas à partager lorsque l’occasion se présente. Et ça marche. Quelques mois dans l’année, ils sont plusieurs millions de téléspectateurs à suivre ses aventures quotidiennes. Entre dîners mondains, vie de famille et vacances de rêve, la belle brune au visage légèrement retouché par la chirurgie esthétique -à l’image de toutes ses acolytes dont certaines n’y sont pas allées avec le dos de la cuillère- partage tout. Des disputes avec ses sœurs au scandale qui prêtait une liaison à son mari en passant par le cambriolage dont elle a été victime, rien n’échappe au regard des caméras braquées sur elle 24h sur 24 et 7 jours sur 7.

Outre la diffusion hebdomadaire des épisodes à la télévision, c’est surtout sur les réseaux sociaux que ces millionnaires sursapées accumulent les buzz. Elément phare durant plusieurs saisons, Yolanda Hadid (@yolanda.hadid), mère des mannequins Bella et Gigi, s’est ainsi retrouvée la victime de haters l’accusant d’être tyrannique avec ses filles. Idem pour Erika Girardi (@theprettymess), épouse de Tom Girardi, un avocat américain devenu célèbre pour sa victoire dans une affaire de pollution des eaux potables racontée dans le film Erin Brockovich, seule contre tous. Actuellement au cœur d’un scandale, la sulfureuse blonde est accusée d’avoir profité de millions de dollars détournés par son mari et initialement destinés à des victimes d’un crash d’avion. Une image peu reluisante pour cette dernière qui tente désormais de se défendre bec et ongles manucurés contre celles et ceux qui l’accusent d’avoir mené la grande vie aux frais du petit peuple.

Oui, vous l’aurez compris, c’est un peu de la royauté dont il s’agit dans The Real Housewives of Beverly Hills. Mais à l’américaine. Tandis que l’Europe se complait dans les choix de tenues de Kate Middleton, les américains préfèrent quant à eux se gaver des aventures de ces femmes dont les frasques et les goûts parfois douteux les propulsent au cœur d’une Amérique faite de privilèges. Pourtant, dans un pays où la richesse et la réussite ne sont pas synonymes de sacrilège, les bijoux, voitures de luxe et villas grandioses de ses californiennes font rêver. Pire, après plusieurs saisons passées à scruter leurs vies, on s’attacherait presque à ces figures qui, malgré leur fortune, ne sont finalement pas tant différentes de nous. On a dit pas tant.