Écrit par helene-ccw - Publié le 18 Jan 2017 à 16:06

Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire se présente comme l’une des séries évènement de ce début d’année 2017 sur Netflix. L’est-elle à juste titre ? On vous explique pourquoi on attend déjà avec impatience la saison 2 !

« Look away, look away », voici les principaux mots du générique des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (« Regardez ailleurs, regardez ailleurs » en français). On est averti des les premières minutes, cela ne va pas être joyeux, il n’y aura pas de happy ending et la série risque de nous déprimer. Mais maso que nous sommes, nous avons tout de même visionner en quelques jours l’intégralité de la saison 1 de la dernière création Netflix. Adaptée de la saga littéraire de Lemony Snicket publiée entre 1999 et 2006, elle relate la triste vie de Violette, Klaus et Prunille qui ne sera faite que d’une succession de malheurs suite à la mort tragique de leurs parents dans un incendie. Bien qu’ils soient très intelligents, la malchance ne cesse de s’abattre sur eux, ajoutez à cela un redoutable scélérat le comte Olaf qui en a après leur héritage, vous aurez ici une histoire bien maussade, frustrante mais pourtant addictive. Les premiers ouvrages avaient déjà été adaptés au grand écran, avec Jim Carey dans le rôle du méchant Olaf, mais sans grand succès, le public et les critiques n’avaient pas été vraiment convaincus par un film un peu baclé. La série au contraire est un succès, et on vous explique pourquoi on attend déjà avec grand impatience la saison 2 des Désastreuses aventures des Orphelins de Baudelaire.

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Un univers qui a visé juste

La série créée par Daniel Handler et Barry Sonnenfeld réussit à retranscrire avec justesse l’univers très absurde des bouquins. L’humour noir est utilisé en long, en large et à travers, mais sans tomber dans la caricature. La série en elle-même est mise en scène de façon très théâtrale, joue la carte de l’exagération et c’est un délice pour tous les fans du genre. Côté rythme, on est tout à fait dans celui des livres, de l’intrigue entrecoupée par les interventions de l’auteur Lemony Snicket (sur lequel on reviendra dans le prochain point). Le show, contrairement au film sorti en 2004, prend son temps, consacre deux épisodes de plus d’une heure à chaque tome et on n’a pas cette sensation de bâclée comme on a pu avoir devant le long-métrage.

Le choix audacieux de faire apparaitre Lemony Snicket à l’écran

Les réalisateurs ont fait le choix risqué de faire apparaître Lemony Snicket en face caméra pour nous avertir des images à suivre, pour nous dissuader de continuer la série ou simplement pour nous raconter une anecdote. Cela aurait pu être lourd, surtout que ces interventions arrivent parfois en pleine action, mais apporte vraiment une valeur ajoutée en prenant à parti le téléspectateur. De plus, elles sont tout à fait en adéquation avec celles des livres et fait la série de démarquer des autres shows narrés où l’on ne voit que rarement le visage du narrateur.

Neil Patrick Harris, un comte Olaf parfait

On connaît tous Neil Patrick Harris en Don Juan attachant dans la série humoristique How I Met Your Mother, et voir Barney sous un tout autre jour, c’est-à-dire grimé et méchant, est plutôt amusant. Il y incarne un comte Olaf un peu maladroit à merveille, et nous fait presque nous attacher à ce personnage censé être détestable. On ne se serait jamais imaginer s’extasier de joie lorsque le comte Olaf apparait à l’écran !

Un show qui rend complètement nostalgique

Enfin, tous ceux qui ont lu les treize tomes des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire comprendront, et ne pourront s’empêcher d’afficher un sourire niais devant ces huit épisodes. Certains auront été bercés par cette saga littéraire qu’ils n’ont plus relu depuis leur publication, il y a plus de 10 ans donc. On s’amuse à essayer de se souvenir, d’anticiper ce qu’il va se passer, se rappeler telle ou telle réplique et se remémorer à quel point l’ingéniosité de Violette, la culture de Klaus et les dents agiles de Prunille ont rythmé nos nuits blanches passé sous la couette à lire les livres.