Ce matin, dans le Bienvenue Chez Clément – Afterwork Europe 2, on vous raconte une histoire un peu particulière, celle de Lucie, une jeune femme de 40 ans. Dans les colonnes du magazine Elle, Lucie a confié le coup de foudre vécu dans un salon de coiffure (parce que oui, l’amour frappe partout) ! « Dès que ses doigts ont plongé dans ma chevelure mouillée, tout mon corps s’est amolli. Chaque pression sur le crâne m’envoyait une décharge de plaisir, m’entraînant dans une autre dimension, collée au bac à shampooing », raconte t-elle. « C’était la première fois que je venais dans ce salon branché. On m’avait attribué Terence comme on aurait pu me refiler Pierre, Paul ou Jacques. Je m’en fichais pas mal, du moment que je ressortais avec un joli carré long et blond. C’était un samedi. Il y avait un monde fou. Impossible de se détendre dans le brouhaha du salon, avec la musique à fond ».
Terrence, le coiffeur aux doigts de fée a littéralement subjugué Lucie : « Il devait avoir 35 ans. Je l’observais du coin de l’œil, dans le miroir en face de moi. Je ne sais pas ce que je préférais entre la moue qu’il faisait, concentré sur son chef-d’œuvre (en l’occurrence moi), ou les grands sourires qu’il me lançait parfois. Il n’était pas très grand, même pas particulièrement beau, mais il avait un charme terrible », se souvient-elle.Le souci, c’est que Lucie est couple. Avec Max. Max qui, visiblement, a adoré sa nouvelle coiffure : visiblement, Terrence a fait des miracles avec son « carré long et blond ».
Sauf que Lucie est incapable d’oublier son coiffeur : « Je devais le revoir. J’ai bien essayé de passer devant son salon, priant le ciel qu’il soit devant en train de fumer, d’arriver, de partir… Mais non. Alors, quelques jours plus tard, j’ai pris à nouveau rendez-vous. « Oui, avec Terence « , dis-je en insistant à la femme au téléphone. « Si c’est juste pour un brushing, je vous mets Michel, plutôt », répondit-elle. Allons bon. Les pointes, alors. À Terence, j’ai prétexté une envie soudaine de plus court. « Ah oui ? », a-t-il répliqué, souriant à demi, pas vraiment surpris par ma visite. »
Lucie repartira avec une coupe tès courte (à la garçonne) mais pas que. Elle reverra terrence et leur histoire durera huit mois : « Il était aux petits soins, riait à mes blagues, mais je n’étais pas amoureuse. Je m’étais promis de ne plus me mentir. On s’est séparés bons amis. Reste que je pense toujours à lui chez le coiffeur. Et, pour le moment, aucun ne l’a surpassé au bac à shampooing ».
Comme quoi, on peut trouver l’amour n’importe où, n’importe quand !