Écrit par marinepn - Publié le 16 Mar 2022 à 08:16

Oui, vous avez bien lu ! 

Ce matin, le Bienvenue Chez Clément – Afterwork Europe 2 nous emmène en Haute-Loire, là où un jeune serveur à choisi de partir travailler à cheval.

La hausse du prix de l’essence a littéralement bousculé nos habitudes… et justement, en Haute-Loire, un jeune serveur prénommé Louis a choisi de laisser sa voiture au garage pour mieux aller travailler à dos de jument : « Ce matin, je suis venu au travail à cheval. C’est le prix du carburant qui a motivé mon choix. Il y a eu une discussion avec mon patron : il devait changer de voiture dans la semaine et je lui ai dit de prendre une voiture électrique, vu le prix du gazole. Il m’a dit que j’étais tranquille car j’avais mon cheval. Du coup, je suis venu à cheval », raconte cet employé de brasserie.

Alors que moins de 15 km séparent son domicile de son lieu de travail, le jeune homme met un peu moins d’une heure à se rendre à la brasserie (contre dix minutes en voiture) : « Cela m’a pris moins d’une heure pour venir. Je prends la route normale et une partie de la voie verte. Mon cheval est bien désensibilisé, il a l’habitude des voitures. S’il y a du brouillard, je mets un gilet jaune et une marque phosphorescente sur la queue du cheval », poursuit-il. « A partir du jeudi, je travaille les midis et les soirs. Cela me fait quatre trajets. Je vais faire les trajets à cheval une fois par semaine. Cet été, je pense que je viendrai au moins pour les services du midi à cheval. Pour le soir, je n’aurai pas le choix, je devrai prendre ma voiture car je ne peux pas rentrer de nuit à cheval ».

  • Une économie considérable ?

Si Louis a fait ce choix, c’est avant tout pour des raisons économiques : « Je n’ai pas chiffré l’économie que je vais réaliser mais je pense que ça va jouer pas mal. En décembre, je faisais à peu près le mois avec 80 euros de gazole et là j’ai doublé, voire plus. Venir à cheval va changer les choses. En voiture, j’ai réduit mes trajets au strict minimum. Voir les prix des carburants qui grimpent est une situation qui m’inquiète. J’en étais à me demander si je pouvais aller travailler, voir si ça allait être rentable, avec les dépenses qu’on a pour s’y rendre. C’est vraiment la question que je me posais. Ca ne va pas être rentable du tout si on continue comme ça », explique t-il. Le jeune homme gagne 1200 euros pour 35 heures de travail par semaine.