Écrit par - Publié le 28 Sep 2015 à 14:18

Vous passez vos dimanches soirs avec lui et les invités prestigieux qu'il reçoit dans le Lab Europe 2. Lionel s'est confié à la rédaction sur ses goûts musicaux et autres anecdotes.

Revenu de ses trois semaines de vacances et de son trip en Europe de l’Est, Lionel a repris les commandes de son émission dominicale et des soirées du samedi à la rentrée. Tous les dimanches de 20h à minuit, il reçoit les artistes internationaux et francophones les plus prestigieux, juste après son World of Pop de 18h à 20h. Depuis la rentrée, Robin Thicke, Lana Del Rey, Muse ou encore Cœur de Pirate sont passés dans son fauteuil pour une interview, un live ou une rencontre avec le public. Ce dimanche, ce sont Hyphen Hyphen et les Fréro Delavega qui passaient la soirée en sa compagnie, et la vôtre. On a voulu en savoir un peu plus sur celui qui est aux commandes de l’émission depuis maintenant depuis trois ans. Rencontre.

europe2.fr : Un premier bilan quelques semaines après la reprise ?

Lionel : Je suis content. On a des nouveaux rendez-vous où l’on fait participer les gens sur les réseaux sociaux et ils sont très réactifs et réceptifs. Et j’enchaine les interviews : Robin Thicke, Jess Glynne, Muse…

europe2.fr : Quelle est la chanson qui t’a accompagné tout l’été ?

L : J’ai bien aimé Shut Up And Dance de Walk The Moon et All In You, le dernier Synapson.

europe2.fr : Ta dernière découverte musicale ?

L : J’aime bien X Ambassadors qu’on passe un peu dans World Of Pop. Ça va bien cartonner je pense dans les semaines à venir.

europe2.fr : Un concert ou un festival qui t’a marqué récemment ?

L : Le Sziget Festival à Budapest. Pendant mon road trip, j’y suis passé. J’ai fait qu’une date, la date de lancement, c’était Robbie Williams. Il y avait 90 00 personnes c’était chanmé. Le mec fait le show, le mec est drôle, le mec ne se prend pas au sérieux et il a fait 1h50 de scène, c’est énorme. Une vraie claque. C’était la première fois que je le voyais. Je savais que c’était un showman mais pas à ce point là. Le mec a connu des hauts et pas mal de bas aussi. Et tu voyais qu’il était heureux d’être là et il jouait avec le public. C’était une belle surprise !

europe2.fr : Ta chanson pour te réveiller ?

L : J’ai un peu un truc, c’est une journée une chanson. Je vais l’écouter plus de 20 fois en 24 heures et après je l’écoute plus du tout. Je suis très souvenirs aussi, j’aime bien les golds, les vieux morceaux d’Oasis par exemple. Les morceaux de Phoenix aussi j’aime beaucoup.

europe2.fr : Ça fait partie des titres que tu peux écouter tous les jours ?

L : Oui, je vais pas me lasser sur Phoenix. Les nouveaux morceaux comme les anciens.

europe2.fr : Et pour faire du sport ? Si tu en fais bien sûr.

L : Oui je fais du hand. J’aime ce qui bouge pour me motiver. J’aimais bien les anciens morceaux de Black Eyed Peas à l’époque de Pump It, Let’s Get It Started. Sinon en ce moment, ce qui me donne la pêche c’est Uptown Funk de Mark Ronson et Bruno Mars. Tu l’écoutes, t’as envie de t’activer.

europe2.fr : Au contraire, il y a des chansons que tu as trop entendues ?

L : J’adore Christine and The Queens, et on y croit tellement chez Europe 2 qu’on la joue beaucoup. Là j’ai vraiment hâte d’entendre son deuxième album. Elle a beaucoup de talent. Synapson aussi, on la passe beaucoup, j’ai hâte d’entendre la suite. Ce sont deux jeunes artistes et j’ai vraiment envie de voir ce qu’ils vont faire après.

europe2.fr : Pour emballer tu passes quoi comme titre ?

L : Scorpions. Je ne me souviens plus du titre… C’est la chanson parfaite pour emballer. (Il réfléchit) Voilà, Still Loving You. C’est un peu papa hein (rires).

europe2.fr : Une chanson que tu as honte d’aimer ?

L : Moi j’adore Yakalelo. Généralement, quand c’est très tard dans la soirée et que je suis en forme je soule les gens pour passer le morceau.

europe2.fr : Lors d’une précédente rencontre, tu nous avais dit que Mark Ronson allait signer les tubes de 2015. Ton verdict ?

L : J’avais eu la chance d’écouter son album en avant-première et j’avais pris une claque et au final je pense que Uptown Funk était tellement haut qu’il ne soule pas encore les gens. On est même pas passé au deuxième single encore pour eux. D’autres artistes comme Meghan Trainor ont frappé fort. En français, Christine and The Queens a fait fort aussi. On voit qu’il y a beaucoup de nouveaux visages qui arrivent, certains ne restent pas longtemps. Mais dans les prochains mois je vois bien The Weeknd s’imposer. C’est un peu le mec qui est en train de bluffer son monde. Il ne sera pas le mec d’un one shot.

europe2.fr : Il est un peu la synthèse de tout ce qui se fait de bien.

L : Oui c’est ça. On ne sait pas trop s’il faut le mettre dans le R’n’B, la pop, la pop électro. C’est plus un style propre à lui. J’ai vu des vidéos live de lui, il est bluffant.

europe2.fr : Et toi d’ailleurs, tu es plutôt pop, rock ou électro ?

L :Moi je suis pop-électro. Mais attachés. J’aime le côté pop-électro british, mais pas nécessairement anglais. En artiste français, j’ai adoré l’album d’Izia. Les classiques rock aussi j’adore, comme les Red Hot Chili Peppers.

europe2.fr : En trois ans au Lab, quelle est la rencontre ou le live qui t’as le plus marqué ?

L : Ma première interview avec Muse. C’était au Martinez à Cannes. Dans l’ascenseur on me dit que j’aurai pas de traducteur, une minute avant le début de l’interview. Je me démerde en anglais mais pas au niveau de Muse qui parle vite et avec l’accent british. J’ai flippé et je me suis dit « Ah je suis dans la merde ». Au final, ça s’est hyper bien passé, on a bien rigolait, ils ont été adorables. C’était un bon moment, je les ai reçus sept fois depuis. Récemment, on a fait Imagine Dragons en live en public. Pendant les balances avant le live, le chanteur fait un Facetime avec sa femme et son bébé. Moi j’étais derrière et je voyais le Facetime du gamin qui n’avait que quelques mois mais qui riait en voyant son père faire ses balances. J’ai eu la chair de poule, un vrai moment d’émotion.

europe2.fr : Enfin, qui rêves-tu de recevoir ?

L : Il y en a beaucoup mais je dirais Bono de U2..

Par Lucas Lauer