Écrit par - Publié le 17 Sep 2019 à 08:00

A l'occasion des 40 ans du groupe mythique, Europe 2 vous raconte l'histoire de Marcia Baïla, leur morceau le plus célèbre. 

Véritable monument de l’histoire musicale française, le titre Marcia Baïla des Rita Mitsouko ne pouvait pas ne pas figurer parmi notre Europe 2 Classics. Sorti en 1984 dans un album éponyme, le morceau va rapidement se hisser en tête des classements de l’époque. Un succès immédiat et intemporel qui en fera, au fil du temps, la chanson iconique du groupe de pop-rock. Encore aujourd’hui, il paraît invraisemblable de s’amuser en soirée sans passer Marcia Baïla et danser frénétiquement au son des synthés et de la voix entêtante de Catherine Ringer. Seulement voilà, en écoutant de plus près les paroles de ce morceau, on se rend compte qu’une malheureuse histoire se cache derrière le titre du duo…

Formé en 1979 par Catherine Ringer et Frédéric Chichin, le duo se nomme tout d’abord Sprats avant de s’arrêter définitivement sur Rita Mitsouko en 1981, au même moment où les artistes signent avec le label Europe 2. Par son look original comme par sa musique, le groupe attire l’attention même si le succès se fait de plus en plus désirer. A la même époque, une amie de Catherine Ringer, danseuse et chorégraphe argentine, Marcia Moretto, les accompagne régulièrement. Lorsque cette dernière décède d’un cancer foudroyant, à l’âge de 32 ans, les Rita Mitsouko décident de lui rendre un tout dernier hommage. C’est comme ça que la chanson Marcia Baïla est née. Traduction de son titre espagnol : Marcia danse…

Ce titre, à la fois rock et latino, rencontre un immense succès avec un million d’exemplaires vendus. Quant au clip, il est réalisé par Philippe Gauthier. Rythmé, coloré mais surtout festif, il a souvent été dit qu’il aurait été pour beaucoup dans le succès du titre. Il sera même diffusé en tant qu’oeuvre artistique au musée MOMA à New York. Si ils étaient peu à parier sur le succès du groupe dans les années 80, le groupe conservera pourtant un public fidèle tout au long de sa carrière jusqu’en 2007, à la mort de Fred Chichin.