Dans l’ipod de Manu : Ironic d’Alanis Morissette, un classique indémodable

Manu Payet entame la septième saison du Bienvenue Chez Clément – Afterwork Europe 2 avec entrain mais surtout, avec de la musique. L’animateur féru de musique a toujours un petit classique à nous faire redécouvrir. Cette fois, il nous emmène en 1996 : Alanis Morissette cartonne avec Ironic, morceau à retrouver sur Jagged Little Pill, sorti en 1995. Sur ce morceau, la chanteuse présente plusieurs situations, décrites comme ironiques. Parce que la perception de chacun est différente, les débats furent nombreux : les situations chantées sont-elles vraiment ironiques ? Mais celle qui se définit comme la « malapropism queen » (reine des abus de langage, ndlr) a déclaré plus tard que la chanson devait rester légère :

« Pour moi, le grand débat de savoir si ce que je dis dans Ironic est ironique n’est pas un débat traumatisant. J’ai toujours accepté le fait que de temps en temps, je suis la reine des abus de langage. Et quand Glen et moi l’avons écrite, nous n’étions pas à chaque instant en train de nous assurer que tout était techniquement ironique. C’est une preuve que nous ne pensions pas que cela allait être examiné au microcoscope par 30 millions de personnes. Pour moi, le meilleur moment est survenu à New York quand une femme est venue me voir dans un magasin de disques et a dit : « Donc, toutes ces choses dans Ironic ne sont pas ironiques. » et puis a ajouté : « Et c’est ce qui est ironique ». J’ai dit « Oui. » Pour moi c’est un véritable instantané d’une définition vieille de 90 ans et une version de comment la vie fonctionne. »

Quelques années plus tard, en 2004, Alanis Morissette a remplacé les paroles du titre afin de montrer son soutien au mariage homosexuel : vous l’aurez peut-être remarqué, le mot « wife » a été remplacé par « husband ».

Pour les nostalgiques qui se laisseraient aller à revoir le clip réalisé par Stéphane Sednaoui, souvenez-vous qu’Alanis Morissette y joue plusieurs personnages.